J'avais mit cela sur le compte que les vacances approchaient et que ce genre de ressentiment est tout à fait normal. Mais je dois me faire à l'idée que ce n'était pas que cela et que c'est en fait une illustration d'un fait bien plus profond : mon taff ne me comble plus .

C'est bien la première fois en 6 ans que je ne retire plus aucun plaisir à venir travailler. Je ne me réjouis plus de voir certains collègues. Effectuer de nouvelles taches ne m'apportent plus la satisfaction d'augmenter mes connaissances théoriques et pratiques dans mon domaine d'activité.

Cette lassitude ainsi installée fait que la moindre chose m'emmerde au plus haut point. J'ai une liste de chose à faire longue comme un bras et pourtant l'envie n'est pas présente et je fais les choses au lance pierre, à la dernière limite sans plus trop faire gaffe à la qualité du travail fait. Même l'oubli de certaines échéances ne tracassent plus.

Le manque de politesse quand une personne demande quelque chose entraîne une forte envie au fond de moi du lui envoyer une remarque cinglante en pleine tête pour lui faire remarquer que je ne suis pas une machine et encore moins un chien. Cette envie de répliquer me ronge de l'intérieur et j'ai bien peur qu'une fois elle sortira sans que je m'en rende compte.

Le manque de reconnaissance de la direction envers les efforts effectué afin de palier le départ précipité d'un collègue sans oublier ce même manque d'une manière générale au bout de 6 ans de bon loyaux service. Une rémunération vraiment peu motivante. Une ambiance dégradée au fil du temps. Voir aussi comment la direction traite son personnel, pire qu'un cheptel, un nuage de nombre que l'on augmente ou diminue selon l'envie etc... Je viens chaque jour car je dois bien manger et payer mon appartement.

Limité blasé, très certainement dégoûté, je rêve d'ailleurs. Septembre va devoir marquer un tournant pour mon salut professionnel.